Soif d’information ? oui, mais pas n’importe comment…
Comme nous tous, j’aime me tenir informée de ce qui se passe sur notre petite planète. Et même, Mars et Venus donneraient de leurs nouvelles, j’en serais ravie. En autant que ce soit sur internet.
Depuis longtemps, en bonne nomade numérique, j’ai abandonné la version papier des journaux et monté sur Netvibes un quotidien à ma manière.
Quelle ne fut ma surprise, il y a trois semaines, de découvrir dans ma boite aux lettres un exemplaire du journal Les Affaires, dûment étiqueté à mon nom… bizarre, vous avez dit bizarre ? Tout à fait. Depuis toujours, j’ai précisé, à chaque fois que je me faisais solliciter, avoir pour politique « zéro papier dans ma boite aux lettres ».
Appel au service des abonnements qui me dit n’avoir aucun dossier à mon nom, mais me promet de faire cesser les envois. En me prévenant qu’il y a un risque que j’en reçoive un de plus. Je le reçois, le dépose dans la boîte de recyclage et n’y pense plus.
Et cette semaine … surprise : un nouvel exemplaire du journal Les Affaires dans la boîte aux lettres.
Retour au service des abonnements… qui me disent qu’ils ne peuvent rien faire, qu’il s’agit d’une promotion de l’un de leurs agents, et que lorsque je recevrai l’invitation à m’abonner, je n’ai qu’à la renvoyer en disant que je ne suis pas intéressée.
Ah oui ? après avoir signalé une vingtaine de fois à leurs démarcheurs que je ne désirais pas recevoir la version papier de leur journal ?
Quelle belle stratégie, vraiment, que de m’imposer quelque chose dont je ne veux pas !
D’ailleurs à ce sujet, et très ironiquement, dans le troisième exemplaire reçu, tandis que je cherchais le numéro de téléphone à appeler, je suis tombée sur ceci :
Cordonnier mal chaussé ?
J’ai pu finalement parler à Stéphanie Navarro, du service publicité du journal, qui m’a expliqué que j’avais été choisie sur une liste pour profiter du service et s’est étonnée que je n’avais pas renvoyé la petite carte insérée dans le deuxième L.A. – celui qui est parti directement au recyclage… quand je disais que je ne lisais pas les journaux-papier !
Drôle de méthode tout de même pour aller chercher de nouveaux clients …
Tout est bien qui finit bien, puisque je suis, paraît-il, complètement sortie de leur système.
Suggestion : pourquoi ne pas offrir le journal en version virtuelle sur leur site – avec accès payant – comme le font de nombreuses publications, je pense entre autres au journal Le Monde, au Devoir, à La Presse ?
J’ajouterais une version mobile, pour faire bonne mesure…
Ce serait une solution intéressante pour les gens d’affaires qui voyagent… en plus de donner une visibilité plus grande au journal.
Alors, monsieur le Rédacteur en Chef, qu’attendez-vous pour agir ? Je suis certaine que nombreux seraient les abonnés à se prévaloir de cette offre.
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Ce serait alors comme un cadeau empoisonné? Décidément, ça surprend qu’un journal qui ait, par ailleurs, bonne réputation et crédibilité, agisse ainsi. Tu as raison, ce sont des cordonniers mal chaussés!