Archives mensuelles : octobre 2008

Stratégies de marketing douteuses: faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais…

Soif d’information ? oui, mais pas n’importe comment…

Comme nous tous, j’aime me tenir informée de ce qui se passe sur notre petite planète. Et même, Mars et Venus donneraient de leurs nouvelles, j’en serais ravie. En autant que ce soit sur internet.

Depuis longtemps, en bonne nomade numérique, j’ai abandonné la version papier des journaux et monté sur Netvibes un quotidien à ma manière.

Quelle ne fut ma surprise, il y a trois semaines, de découvrir dans ma boite aux lettres un exemplaire du journal Les Affaires, dûment étiqueté à mon nom… bizarre, vous avez dit bizarre ? Tout à fait. Depuis toujours, j’ai précisé, à chaque fois que je me faisais solliciter, avoir pour politique « zéro papier dans ma boite aux lettres ».

Appel au service des abonnements qui me dit n’avoir aucun dossier à mon nom, mais me promet de faire cesser les envois. En me prévenant qu’il y a un risque que j’en reçoive un de plus. Je le reçois, le dépose dans la boîte de recyclage et n’y pense plus.

Et cette semaine … surprise : un nouvel exemplaire du journal Les Affaires dans la boîte aux lettres.

Retour au service des abonnements… qui me disent qu’ils ne peuvent rien faire, qu’il s’agit d’une promotion de l’un de leurs agents, et que lorsque je recevrai l’invitation à m’abonner, je n’ai qu’à la renvoyer en disant que je ne suis pas intéressée.

Ah oui ? après avoir signalé une vingtaine de fois à leurs démarcheurs que je ne désirais pas recevoir la version papier de leur journal ?

Quelle belle stratégie, vraiment, que de m’imposer quelque chose dont je ne veux pas !

D’ailleurs à ce sujet, et très ironiquement, dans le troisième exemplaire reçu, tandis que je cherchais le numéro de téléphone à appeler, je suis tombée sur ceci :

Cordonnier mal chaussé ?

J’ai pu finalement parler à Stéphanie Navarro, du service publicité du journal, qui m’a expliqué que j’avais été choisie sur une liste pour profiter du service et s’est étonnée que je n’avais pas renvoyé la petite carte insérée dans le deuxième L.A. – celui qui est parti directement au recyclage… quand je disais que je ne lisais pas les journaux-papier !

Drôle de méthode tout de même pour aller chercher de nouveaux clients …

Tout est bien qui finit bien, puisque je suis, paraît-il, complètement sortie de leur système.

Suggestion : pourquoi ne pas offrir le journal en version virtuelle sur leur site – avec accès payant – comme le font de nombreuses publications, je pense entre autres au journal Le Monde, au Devoir, à La Presse ?

J’ajouterais une version mobile, pour faire bonne mesure…

Ce serait une solution intéressante pour les gens d’affaires qui voyagent… en plus de donner une visibilité plus grande au journal.

Alors, monsieur le Rédacteur en Chef, qu’attendez-vous pour agir ? Je suis certaine que nombreux seraient les abonnés à se prévaloir de cette offre.

Nomad – no mad?

« En direct des iles est un projet né d’un coup de foudre pour une ile, du désir d’y vivre une partie de l’année (par tranches de deux mois), de la disponibilité d’un outil de communication formidable nommé internet … mélangez le tout avec mes occupations professionnelles, servez frais… et voilà! » ai-je écrit dans mon À Propos – et ces quelques lignes définissent parfaitement le profond bouleversement qu’internet a apporté à ma vie : depuis un peu plus de quatre ans maintenant, je suis ce que Claude Malaison appelle une nomade numérique (digital nomad), membre de cette tribu des temps modernes qui traîne son bureau dans une besace.

Vie structurée autour de l’itinérance, le nomadisme a longtemps été associé aux caravanes de Touaregs parcourant le désert d’une oasis à l’autre ou encore aux files de roulottes des Gitans, que l’on peut croiser sur les routes européennes.

La définition s’est désormais élargie à tous ces travailleurs qui ont quitté l’espace bien marqué où ils exerçaient leurs activités avant l’apparition du web et des réseaux sociaux – peu importe le lieu maintenant, on peut communiquer !

Des communautés virtuelles telles Facebook, Linkedin, Twitter (et ses nombreux satellites) ou encore Seesmic, sans oublier le Digital Nomad de Dell, sont quelques uns des liens dont disposent ces nouveaux nomades.

Nomad, no mad, pas fou, commentait Michelle

C’est vrai que ce n’est pas fou du tout d’emmener avec nous notre travail, plutôt que de nous laisser mener par lui… depuis un peu plus de 4 ans, c’est mon mode de vie, et je n’en changerais pour rien au monde!

Le Laïka, « deuxième bureau »  très fréquenté par les nomades virtuels montréalais

Mot à mot

Il y avait la mer, la lumière, une belle brise, des fleurs sur la table et aussi du vin.

On a parlé de l’air du temps, de John Lennon et de Gandhi, de la tendance des marchés, échangé sur les chats, les chiens et les dauphins, ri du dernier revirement du petit président, commenté les politiques économiques, ludiques, mythiques des gouvernements sur tous les continents, raconté la dernière du petit dernier, regretté que le Canard Enchaîné ne soit pas sur le web, apprécié d’y retrouver cependant tant d’information, sur ce web en constante transformation – quoi d’autre ?

Il y eut aussi des moments de silence, le temps de savourer le temps qui s’écoulait lentement, le dernier vol des pélicans tandis que se couchait le soleil, le plaisir d’échanger sur tous ces petits riens aussi légers que des bulles de champagne, l’allégresse d’une rencontre réussie.

Vint le moment de laisser la mer se murmurer à elle-même sa chanson des jours tranquilles, de se dire combien furent appréciées ces quelques heures, et de se séparer.

C’est le sourire aux lèvres que je suis rentrée chez moi très, très, mais vraiment très heureuse d’avoir pu partager ces merveilleux moments avec la personne pour moi la plus connue, la plus célèbre de mon petit univers : mon meilleur ami…

Je vous ai conté ce repas, parce que le thème de la rédac de ce mois-ci, c’est justement cela, un dîner en tête à tête avec une célébrité. On a les célébrités que l’on veut …

Tous les 15 du mois à midi, heure de Paris, nous sommes un groupe de blogueurs – cette fois-ci, j’en compte 41 sur la liste – à publier un billet sur un thème donné.

Ne manquez pas d’aller lire Laurent, Noelia, Bergere, Bertrand, JvH, Hibiscus, Anne, Julien, Chantal, Looange, Jo Ann v, Cecfrombelgium, Julie70, Gazou, BlogBalso, Lydie, Lucile, Optensia, Joël, Linda, Denis, Julie, Le chat qui, Ckankonvaou, Asibella, Mariuccia, Brigetoun, Mouton, Agnes, Laetitia, MissBrownie, Karmichette, Rikard, Pivoine Merlin, Sandrine, Andree, Orchidee, Laure, Virginie, A-So, qui ont eux aussi de belles histoires à vous conter – et de leur laisser un commentaire…