Allo, à l’eau, un parcours du combattant

Je vous avais préparé quelque chose de plus joyeux après ce long silence dû à une semaine d’ateliers que j’avais organisés ici sur l’ile.

Mais voilà que la vie m’a plutôt fait passer une autre journée avec les gars du Bell.

Allô, à l'eau...

Allô, à l’eau…

Il y a quelque temps, j’avais écrit un billet intitulé « je suis toujours au téléphone » – j’y parlais des services à la clientèle pas toujours efficaces…

Les nomades numériques sont très dépendants de la technologie. Moi compris.

Pour communiquer par téléphone avec Montréal (ce ne sont pas tous mes clients qui sont sur Skype ou gTalk), j’utilise un service de Bell nommé téléphonie numérique de base.

Depuis bientôt deux ans, ce téléphone m’a rendu bien des services – il n’était pas parfait, mais il fonctionnait plutôt bien. Depuis hier, toutefois, c’est fini, il ne me renvoie plus qu’un long silence même pas frisé.

Et c’est là que ça se complique : le numéro du support technique ne fonctionne pas sur Skype. Je leur envoie un premier courriel – pas de réponse, même pas un accusé de réception. Mêmes résultats avec un deuxième courriel.

De peine et de misère, je finis par trouver – après avoir retourné tout leur site – un numéro qui fonctionne.

Depuis, je me fais transférer d’un agent à l’autre, tous semblant ignorer que Bell offre ce service de téléphonie via internet depuis tout de même pas mal de temps.

Cette fois-ci je n’ai aucune envie de rire.

Bell offre un service de messagerie instantanée pour certains services, dont internet et la téléphonie résidentielle analogique.

Dans le cas d’un service offert aux gens qui voyagent et ont besoin d’un téléphone numérique, rien du style ou plutôt, dans le désordre, voici les moyens pour communiquer avec notre cher monopole : une adresse courriel qui n’accuse même pas réception, un numéro de téléphone inutilisable à partir de Skype, un agent qui me dit que je n’existe pas, un autre qui me réfère au service des cartes d’appel de Bell Canada pour rejoindre le numéro qui ne fonctionne pas sur Skype, un site internet qui demande un doctorat en recherche pour enfin dénicher un numéro de téléphone utilisable, même si une fois rendu dépassé le filtre infernal nommé Émilie, je commence à me promener d’un service à l’autre, personne ne semblant comprendre de quoi je parle.

Et quand, finalement, je rejoins la bonne personne, elle me dit qu’elle doit faire un rapport au technicien de Bell – alors que j’ai déjà envoyé deux rapports de panne et un courriel !

Quand on offre une technologie de pointe aux nomades, me semble qu’on met en place un service à la clientèle qui va avec. Un numéro facile à trouver, facile à appeler.

Je suis en attente pour parler à un superviseur. J’ai perdu ma journée ou presque. Merci Bell Canada…

Suite et fin : leur technicien rentre demain – oui ! vous avez bien lu : demain !, ils vont voir ce qu’ils peuvent faire, mais il faudra peut-être changer l’adapteur. Solution que j’avais proposée lorsque les problèmes avaient commencé, à Montréal… mais ils ne me l’enverront pas au Mexique, non, à mon adresse de Montréal!

Vraiment pas fort.

Solution ? J’aimerais avoir un numéro de téléphone avec Skype, mais ce service n’est pas disponible avec des numéros de téléphone canadiens.

Nous ne sommes pas en retard, nous sommes TRÈS en retard !


10 réponses à “Allo, à l’eau, un parcours du combattant

  1. Nicolas Dubuisson

    Bell… remplacez le « B » par un « H »…

  2. Désolée de te savoir immergée dans cette Bell merde… Je t’envoie plein de vibrations magiques
    afin que tout se règle et que tu retournes faire la
    fête avec le soleil et la mer.

    Bôbecs congelés,
    Mudd alias Oza Grelotte
    xoxo

  3. Dommage que ça te cause tant de problèmes parce que te lire, c’était un vrai divertissement, je t’assure, je riais toute seule devant mon écran.

    Là où j’habite, la compagnie Bell n’est pas présente du tout et à t’entendre, je crois que c’est une bonne chose!

  4. Je ne sais pas si Vonage est bon. Tu pourras faire des recherches, mais ça me semble attrayant comme service.

  5. @Nicolas Dubuisson – excellente définition de notre monopole « chéri »…
    @Oza: merci pour les vibrations: elles ont dû me servir aujourd’hui puisque la communication avec eux n’a duré « que » 15 minutes … pour apprendre qu’ils n’avaient encore rien fait.
    @Zoreilles: mieux vaut en rire que d’en pleurer – quel est le monopole qui sévit par chez vous?
    @Jérôme: merci pour l’information, c’est certain que je cherche une alternative.

  6. Revoyons vos options un peu… Vous pourriez vous initier au nuages de fumée porteuse de messages, à l’utilisation d’oiseaux messagers, aux ca-canes reliées par un câble, et qui sait, à la transmission de la pensée par méditation… Ainsi, fini les bris techniques complexes.

    Mais ce technicien, il valait l’attente?

  7. quels casse-tête ce téléphone,je pensais que skype marchait world wide?
    Pour le film « l’Échange » ,j’ai été captivé et parfois ému.La seule chose qui m’a un peu génée,comme Mary le souligne dans sa note,ce sont les lèvres immenses d’Angelina Jolie.
    Quand j’exerçais,j’en injectais mais refusais de trop les gonfler,enfin vous jugerez sur pièce

  8. @Omo-Erectus: j’opterais bien pour la transmission de pensée par la méditation, reste à voir si mes clients vont embarquer!
    @Alain: Skype va très bien, une chance, c’est grâce à eux que je peux continuer à communiquer! C’est mon service de téléphonie fourni par Bell Canada qui me donne du fil à retordre! Toujours pas réglé d’ailleurs, depuis dimanche…

  9. Pour répondre à ta question, le monopole ici, s’appelle Télébec. Ils « sévissent » en Abitibi-Témiscamingue et aux Iles de la Madeleine.

  10. Pingback: Tranche de vie 4 – avec le sourire « En direct des iles

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