Archives mensuelles : décembre 2008

Définition

Il était une fois, sur une petite ile au large de la péninsule du Yucatan, une nomade songeuse qui se demandait ce que signifiait pour elle un mot défini 1340000 de fois sur Google et 44700000 de fois sur Yahoo, sujet d’un incroyable nombre de sites internet et d’un nombre aussi incroyable de livres, mot clé d’une société qui en est obsédée.

Était-ce une réunion amicale particulièrement bien animée, un texte bien tourné, un bon petit plat partagé avec des amis, un flamboyant lever de soleil, un blog qui reçoit chaque jour des centaines voire des milliers de visiteurs, une belle photo ?

Ou la reconnaissance sociale, un compte de banque bien garni, une position influente dans la société ?

L’heure tournait – ah ce deadline de midi, heure de Paris ! – et la réponse ne venait pas. Et pourtant, depuis plusieurs jours, elle se posait la question… car vraiment, la définition de l’un n’est pas celle de l’autre.

Que signifiait pour elle réussir ?

Avoir autour d’elle un cercle d’amis formidables ?

Savoir apprécier la saveur de tous ces moments qui compose une journée bien remplie ?

Aimer ce qu’elle avait fait de sa vie ?

Comme elle pouvait répondre affirmativement à chacune de ces trois questions, elle considéra avoir répondu au sujet de la rédac’ du mois: réussir, ça représente quoi pour toi?

Est-ce un billet réussi ? à vous de le dire. Mais ne manquez pas aussi d’aller lire et commenter 1/ckankonvaou;2/Avec nous en Floride…;3/froulamouse;4/Le blog de Laetitia Beranger;5/Le blog d’Orchidee;6/D’Athènes à Montréal;7/En direct des iles;8/Zürichardie;9/Il était une fois dans le sud…;10/le Denis Blog;11/Le blog de hibiscus;12/tranche de vie;13/Chocobox;14/good.mood;15/mouton.bergerie;16/une parisienne à Athènes;17/Lodi;18/Gazou;19/Sur les traces du chevalier ours qui, eux aussi ont participé à cette rédac’ du mois, celle qui se publie le 15 à midi, heure de Paris…

La 6ème photo de la 6ème page…

Il fallait bien que ça arrive. On ne s’y attend pas, on a plein d’idées de billets (petite ile ne signifie pas vacances, ni calme plat, vous pouvez me croire et en plus ce ne sont pas les idées qui manquent, mais vous ne perdez rien pour attendre quelques heures de plus…).

Donc ce soir, prête à vous conter ma vie à Isla Mujeres en ce beau mois de décembre, que vois-je, mais que vois-je dans mes courriels Facebook ? Celle par qui cette tag est arrivée, qui me prévient – gentiment – que oui, je suis taguée et doit montrer la 6ème photo de la 6ème page de ma galerie flickr.

Alors oui, c’est celle-ci, la photo de Zama qui n’avait pas encore de nom et tétait avec avidité son biberon.

un bon moment dans la vie...

Il a grandi depuis le petit bougre, dévore allègrement ses croquettes et passe ses journées à jouer, seul ou avec ses copains.

À mon tour de passer le relais à 6 copains qui, j’en suis sûre, n’en demandent pas tant, mais qui se feront un plaisir de partager avec vous les petites merveilles de leurs albums flickr…

Et les gagnants sont :

Mickou – une autre vision du Mexique

Sandra Doyon, ma camionneuse préférée…

Celui qui parcourt Montréal, la nuit, et partage avec nous de petits moments criants de vérité

El Caballero de Cuba

Eric Baillargeon, qui nous fait merveilleusement découvrir la merveilleuse nature du Québec

Et je terminerai cette petite liste par – oui, lui, Son Émergence, en personne

Allez découvrir leurs galeries, elles en valent la peine.

Et pour les 6 heureux élus, voici la marche à suivre :

  • aller à la sixième page de votre compte Flickr
  • choisir la sixième photo sur cette page
  • publier cette photo sur votre blogue
  • tagguer six autres blogueurs

Sans rancune? 😉

Jingle Bell, bye bye Bell

La saga achève. Après des mois passés à m’obstiner avec une compagnie monopolistique pour laquelle les « politiques internes » sont plus importantes que l’intérêt d’une (bonne) cliente, une compagnie monopolistique qui déteste les situations exceptionnelles et ne fait rien pour les régler, comme j’ai pu le constater jeudi après-midi, je deviens encore plus virtuelle : tandis que j’écoutais la musak de mon service à la clientèle préféré et que je tentais d’y substituer une chanson de circonstance, j’ai eu la bonne idée de communiquer avec Christian sur Skype, en fait pour qu’il m’aide à trouver comment rejoindre un copain qui s’en vient passer une semaine dans mon coin, car je voulais lui demander s’il était d’accord de m’apporter l’adaptateur que Bell refusait de me livrer au Mexique. Car chez Bell, on ignore ce qu’est un téléphone-logiciel, il faut absolument ce fameux boitier, un routeur et un téléphone sur le bureau. Pas très virtuelle leur solution. Et quand on est nomade, on aime voyager léger…

Mis au courant du problème, Christian m’a suggérer d’aller faire un tour sur le site de BabyTEL, son fournisseur de téléphonie numérique. Quelques clics plus tard, mon problème était réglé : me voilà avec un téléphone-logiciel qui m’a pris quelques minutes à télécharger et à installer et qui dès demain, une fois terminées les formalités d’activation, me permettra de communiquer facilement avec mes clients à Montréal.

Et si je ne peux pas encore faire d’appels, je peux recevoir des messages : Christian s’est fait un plaisir d’inaugurer ma boite vocale.

Morale de cette histoire qui finit bien : définitivement, le Canada a un retard effrayant au niveau des technologies. Les gros monopoles comme Bell et Telus, qui ne pensent qu’à protéger leurs intérêts, nous font perdre un temps incroyable en nous proposant des solutions lourdes, dépassées, chères et pas pratiques du tout en cas de panne. Un téléphone numérique, par définition, c’est fait pour être utilisé n’importe où, depuis un ordinateur, sans avoir à trainer téléphone, adaptateur, câbles, etc… La téléphonie numérique est un service pour nomade, qui devrait venir avec messagerie instantanée en cas de problème, et des solutions de rechange rapides. Pas 5 jours à attendre un courriel qui n’est jamais venu, et d’interminables heures au téléphone pour rejoindre un service à la clientèle inefficace et borné.

Les beaux côtés de l’aventure : la rapidité avec laquelle les copains du réseau apportent des solutions, le plaisir de découvrir que des petites compagnies dynamiques donnent un service courtois, rapide et sympathique là où les grosses boites ne sont que lourdeur administrative et étroitesse d’esprit. Ont-ils seulement remarqué que les nouvelles vont vite?

Bye bye, Bell…

Bonanza