Depuis ce matin, j’essaye de vous écrire un billet songé sur les dangers qui guettent notre planète, et en particulier le coin ou j’ai posé mon sac. Je voulais vraiment. J’ai remis cent fois sur le métier mon ouvrage… sans résultat.
Et pour cause : le ciel et la mer m’ont noyée dans les bleus aujourd’hui. Assez pour me donner plus envie de vous parler des particularités (saviez-vous que notre péninsule est une gigantesque plaque flottant sur une fine couche d’eau douce et salée, qui communique avec la mer ?) et des beautés de la péninsule du Yucatan que des problèmes causés par le surdéveloppement touristique…
Une de ces prochaines fins de semaines, j’irai visiter l’un des joyaux du Patrimoine Mondial de l’Unesco, la biosphère de Sian Ka’an.
Sian Ka’an, en maya, signifie « origine du ciel ».
Située près de Tulum, cette immense réserve (en fait le plus vaste territoire protégé de toute la péninsule) abrite forêts tropicales, mangroves et marais, ainsi qu’une vaste étendue marine traversée par une barrière de récifs. Elle abrite une flore et une faune très riches – plus de 300 espèces d’oiseaux et une centaine d’espèces de mammifères.
On explore la réserve via le Centre Ecologique de Sian Ka’an qui offre informations, excursions dirigées et hébergement à ceux qui veulent visiter la réserve.
Une autre découverte ?
Véritable paradis pour les ornithologues, lieu de refuge de l’une des colonies de flamants roses la plus importante du Mexique, Rio Lagartos, à une centaine de kilomètres au nord de Valladolid, est une autre réserve protégée que je me promets d’aller découvrir. Y cohabitent plus de deux cents espèces d’oiseaux …
Bonne journée de la Terre…