Archives mensuelles : mai 2009

Recette pour bien commencer la journée

. regarder le soleil se lever, tout en saluant les copains sur twitter

. lire son journal personnalisé avec Netvibes

. ne pas oublier de twitter les liens intéressants…

. emmener El Veloz faire un tour jusqu’au marchand de jus d’orange.

. demander un jus d’orange à la chaya *

naranjas dulcesprêtes pour le pressagejus frais, frais, fraisle jus + la chaya

. revenir par le bord de mer.

. déguster tout en préparant un billet…

Et voilà – retour à la programmation régulière.

Bonne journée !

* La chaya, que l’on surnomme parfois l’épinard du Yucatan, est un arbuste à croissance rapide que l’on trouve à travers toute la péninsule et qui produit beaucoup de grandes feuilles d’un vert sombre. La chaya a une teneur exceptionnellement élevée en protéines, calcium, fer et vitamine A.

Carte postale 19 – Twittcun!

Chers tous,

Troisième samedi de mai, longue fin de semaine au Québec… Depuis plusieurs années, mon samedi « hasta luego Isla Mujeres, hola Montreal »…

Taxi, bateau, taxi, bus, aéroport de Cancun, vol AC1251 direction Montréal.

vol AC1251, direction Montréal

Et bien aujourd’hui, on change !

Je vais prendre un taxi jusqu’au bateau.

Puis je prendrai le bateau.

Et un autre taxi.

Mais je n’irai pas à l’aéroport.

De toute façon, pas de vol AC1251 puisque grippe cochonne n’oblige pas, Air Canada ne vient pas nous voir avant le 1er juin.

Non, mieux que ça.

Tout à l’heure, j’irai à Cancun assister au Twittcun qui se tient aujourd’hui au Café El Pabilo, à l’hôtel Xbalamqué sur la Yaxchilan. Ma première réunion 2.0 au Mexique. Je les ai découverts en faisant une recherche sur Mexico 2.0, un futur billet que vous pourrez lire très bientôt sur Profession : Nomade.

Nouvelle tribu, nouveau twibes? et pourquoi pas!

Oui oui je vous raconterai, promis !

Et il roule…

Retour de Centro, El Veloz et moi arrivons à la maison par le bord de mer… Surprise, stationné près du Fovviste – l’immeuble que j’ai le plaisir d’habiter à Isla Mujeres, je vous en parlerai plus longuement dans un prochain billet – ce camion.

Pièce de collection

Première réaction, très nord-américaine : ̏̏ ben mince alors, quelle ruine ! Et ça roule ?! ˝ – après tout, il avait réussi à venir jusque là…

Le temps de retrouver l’appareil photo dans le fond de mon sac, et j’approche du bazou. Qui n’en n’est pas un. Du tout. Il est vieux, oui (mon voisin Raul m’affirme que c’est un Ford 1945), mais très bien entretenu, avec les moyens du bord certes, mais aussi avec beaucoup d’amour et de créativité : repeint en doré à la bombe, la caisse refaite en bois, avec une sculpture à l’arrière. Et pour ce que j’en sais, la mécanique a l’air en bon état (allez les connaisseurs, approchez, et dites-moi si je me trompe).

Caisse faite main

Et j’ai pensé aux heures que son propriétaire avait passées à le maintenir en bon état, dans ce climat particulièrement destructeur pour le métal (il faut vivre au bord de la mer pour réaliser à quel point l’air marin, nomme ici salitre, se prononce salitré, détruit tout, le temps de le dire, à moins d’y consacrer le temps d’un entretien rigoureux).

Participerait-il aux parades vintage fièrement organisées par les amateurs de vieilles voitures ? J’en doute, et pourtant, il le mériterait, pour avoir survécu tant d’années, grâce aux bons soins de son propriétaire, au bord de la mer des Caraïbes…