Carte postale 18 – El Cinco de Mayo

Cinco de Mayo

Chers Tous,

Nous sommes le 5 mai, ordinairement un jour de célébrations à travers le pays : le long chemin du Mexique vers l’indépendance est jalonné de rébellions, de révolutions, de batailles dont certaines sont restées dans les mémoires, telle celle de Puebla, commémorée aujourd’hui.

El Cinco de Mayo, un peu d’histoire :

1860 : Benito Juárez est élu Président du Mexique après trois années de guerre civile. Il est l’auteur de réformes qui ont laissé un profond impact sur le pays, telle, par exemple, la séparation de l’Église et de l’État. À ce moment, l’état mexicain, ruiné, suspend le remboursement de sa dette extérieure et la France, l’Angleterre et l’Espagne décident d’intervenir. Ces deux derniers acceptent un compromis, mais la France persiste et envoie des troupes qui débarquent à Veracruz en 1862. Les 6500 soldats de l’armée de Napoléon III avancent vers la capitale, montent jusqu’à Puebla, qu’ils tentent de prendre d’assaut. Ils s’y heurteront à 4500 miliciens mal équipés, mais très déterminés, qui remporteront la bataille… Plus tard, les Français réussiront à s’imposer – pour quelques courtes années, nommant un empereur (Maximilien d’Autriche) qui finira fusillé, tandis que les Mexicains éliront à nouveau Juarez comme président.

Le Cinco de Mayo est une fête très populaire, mais qui ne marque pas le jour de l’indépendance mexicaine, laquelle est célébrée le 16 septembre, par une reconstitution du Grito de Dolores, l’appel public à la révolution lancé par Miguel Hidalgo, curé du village de Dolores, la nuit du 15 au 15 septembre 1810 …

Cette année, pas de défilés, pas de reconstitution de la bataille à Puebla comme chaque année, mais au moins, la vie reviendra peu à peu à la normale à partir de demain, dans ce Mexique paralysé depuis une semaine par un infiniment petit qui aura su prendre beaucoup, mais vraiment beaucoup d’espace …

Allez, Viva México !

2 réponses à “Carte postale 18 – El Cinco de Mayo

  1. Arriba la raza Mexica, abajo el puerco!
    Bravo Renee, tres bon resume! Esmee va etre fiere de toi…
    et moi aussi,

  2. Quand il est abandonné par Napoléon III qui rappelle ses troupes en 1867, Maximilien refuse de partir avec le corps expéditionnaire français : « un Habsbourg [disait-il] ne désertera point le poste que la Providence lui a confié ». Il est pris par l’armée républicaine dans la ville de Querétaro après un siège de 72 jours. Dans le cloître où il est retenu, son adjudant trouve la couronne d’épine d’une statue du Christ. Maximilien lui déclare : « Laissez-la moi, elle me va bien »

    Thx Wikipédia !

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