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Un été bleu, fait de petits riens…

Les bleus vibraient dans la lumière,

Les nuages se reflétaient dans la mer;

Un pélican qui passait me cligna de l’œil

Histoire de me faire bon accueil.

Depuis deux semaines déjà je pratiquais l’art de ne rien faire, et quand je dis : rien, c’est vraiment rien. Rien de rien.

Rien que regarder la mer et laisser le cerveau se bercer, relaxer, chercher ses chemins pour réaliser cette idée qui me trottait dans la tête depuis ma première visite sur cette ile sorcière « qui vous mange » disent ses habitants : comment faire pour partager ma vie entre les deux endroits de la planète que je chéris le plus au monde ? Montréal et Isla Mujeres ?

Que faut-il pour bien vivre entre deux iles ? J’ai imaginé …

Un bloc après l’autre, l’idée s’est construite.

Déjà je voyais mon petit appartement devant la mer, ma table de travail devant la fenêtre. J’y viendrais deux mois à la fois…

Mon métier n’était pas un obstacle : un ordinateur et une connexion internet, c’est tout ce qu’il me faut pour travailler.

Peu à peu, le rêve est devenu réalité, les blocs virtuels sont devenus réels, merci le web devenu 2.0, avec tous ses outils qui nous rassemblent et nous gardent en contact, peu importe l’endroit de la planète où nous nous trouvons.

C’est ainsi qu’est né En direct des iles, fruit de quelques beaux étés – et aussi des hivers de Montréal, pont entre mes deux iles, celle du Nord et celle du Sud, vie à la fois réelle et digitale, impossible à imaginer il y a quelques années encore, et pourtant c’est maintenant ma réalité. Mon plus bel été: celui pendant lequel j’ai rêvé ma vie? Celui-ci, alors que j’écris ces lignes, encrée dans ma nouvelle vie, bien installée à ma table de travail, face à la mer? Dur de décider!

« Chaque mois, le même jour, à la même heure, des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Ce mois-ci, nous sommes 42 à plancher sur un sujet qui sent la rentrée des classes: « Mon plus bel été »… Allez lire leurs textes, et n’hésitez pas à laisser des commentaires!

1/ Laurent, 2/ Noelia, 3/ Bergere, 4/ Bertrand, 5/ JvH, 6/ Hibiscus, 7/ Anne, 8/ Julien, 9/ Chantal, 10/ Looange, 11/ V à l’ouest, 12/ Jo Ann v, 13/ William, 14/ Catie, 15/ Nanou, 16/ Cecfrombelgium, 17/ Julie70, 18/ Gazou, 19/ BlogBalso, 20/ Vladyk, 21/ Lydie, 22/ Optensia, 23/ Joël, 24/ Linda, 25/ Julie, 26/ Le chat qui, 27/ Ckankonvaou, 28/ Lodi, 29/ Mahie, 30/ Mariuccia, 31/ Brigetoun, 32/ Renée, 33/ Mouton, 34/ Agnes, 35/ Laetitia, 36/ MissBrownie, 37/ Karmichette, 38/ Rikard, 39/ Dung, 40/ Pivoine Merlin, 41/ Lune de Pluie, 42/ Adelaide

Nager

Marcher jusqu’à la mer

Marcher dans la mer

Respirer,

Joindre les mains qui touchent l’eau, s’y enfoncent, laisser suivre la tête, ouvrir les yeux, voir flou tout ce bleu et commencer à penser aux derniers jours à Montréal,

À ce joli bateau nommé Libre Espoir qui glissait sur l’étang du Parc Saint-Viateur, l’autre dimanche, téléguidé par Marc Vanier Vincent, son créateur, qui l’a construit de ses mains, parmi tant d’autres, il nous le conte si joliment ici

Respirer,

Se souvenir de ce lundi, à la Librairie Olivieri, avec Isabelle Juppé qui nous présentait sa Femme Digitale, merci Philippe et Claude de nous avoir organisé cette belle rencontre avec une femme sensible et généreuse, qui a si bien su cerner tous les changements que le web 2.0 a apporté à nos multiples vies bien remplies.

Accorder un moment au projet né ce jour-là, un livre à écrire – imaginer les rencontres, les rires, les angoisses, les problèmes et leurs solutions qui accompagneront ce beau projet.

Sourire au poisson qui passe,

Tandis que se mêlent dans la tête les images du Yulbiz de fin juin, du tout petit Yulblog de ce soir (salut Eric, contente de t’avoir rencontré), de la dernière promenade à travers Montréal, images d’un séjour bien rempli et vraiment réussi.

Et peu à peu, ne plus penser à rien, laisser le silence prendre toute la place, et se laisser bercer par le bleu de la mer.

Programme d’un premier dimanche à Isla Mujeres, Mexique, dédié à une amie qui voit la natation comme un exercice de silence… et c’est vrai que c’est là que nager nous mène…